Quelle analyse faites-vous de la défaite face à Caen (1-4) ?
"On a manqué de fraîcheur physique et donc eu moins d’impact. Tout le monde a pris une bonne claque. C’est une défaite qui a forcément été difficile à digérer mais on savait qu'on était un peu dans le dur. Du coup, cela ne nous met pas dans une position confortable. Si on regarde le calendrier qui nous attend, cela va être compliqué (Rennes reçoit ensuite Marseille en L1 et se déplace à Monaco en coupe de France). Encore davantage si on n’arrive pas à élever notre niveau de jeu et à faire des matchs pleins. Tant que l’on n’a pas 42 points (actuellement 30), nous allons tenter de nous battre pour le maintien. Ce sera dur jusqu’au bout."
Quels ont été les secteurs de jeu défaillants selon vous ?
"Surtout sur le plan technique. Mais ce n'est pas nouveau, nous sommes passés à côté à de nombreuses reprises cette saison car nous manquons souvent de lucidité. En se découvrant, en partant à l’abordage, on se désorganise et on s’expose à des contres. Il nous faut plus de concentration car une mauvaise passe, mal appuyée, mal sentie, peut devenir une attaque pour l’adversaire."
Et voici que le Paris-SG se présente face à vous…
"Si tout le monde n’est pas à son meilleur niveau à Paris, on ne pourra pas faire un bon résultat. Sans aucun doute, il s’agit d’un des gros challenges de l’année car Paris est toujours invaincu chez lui cette saison. Ce n’est donc pas le meilleur endroit pour prendre des points mais ça remobilise forcément tout le monde. Même en étant moins supérieurs que la saison dernière, les Parisiens restent dominateurs. Certains disent que Paris est moins bon qu’avant mais cela reste du très haut niveau."
Rennes a déjà réalisé l'exploit ces dernières saisons au Parc des Princes…
"Nous voulons rester prudents quand on aborde les récentes statistiques mais c'est vrai qu'on a réussi plusieurs fois à s'imposer à Paris dans le passé (le 17 novembre 2012, Rennes l'emporte 2-1 à 9 contre 11). Pourquoi ne pas recommencer ?"